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Mohammed Hadid, 24 ans, n’a pas vu sa famille depuis cinq ans. Ils vivent au Liban, où son père est décédé récemment. « Je travaille comme une bête sur le marché », dit-il. Beaucoup de jeunes hommes ont déserté l’armée du régime en Syrie, ou ont été enfermés dans les prisons rebelles. En Turquie, ils finissent par vivre dans des conditions semblables à celle d’une prison. « La vie en Turquie est sans espoir », dit Ali. « Au moins en Europe, nous aurons une chance de prétendre à une existence digne: un salaire équitable, l’espoir de construire un avenir. Ici, nous ne sommes rien. »
Publié dans : Réfugiés syriens à Istanbul : des existences en exil