Ahmed, six ans, fait son cinéma pour mettre son uniforme scolaire turc. Kaouthar se souvient de sa ville natale d’Alep: les portes qui sortent de leurs gonds lors d’une explosion et le bruit de bris de verre. La cousine qui est devenu folle à cause de la violence et qui n’arrête plus de crier. « Quand trop de familles comme la nôtre du quartier ont commencé à se retrouver au coeur des destructions causées par les bombes, nous avons décidé qu’on en avait assez vu. On a tout laissé dernière nous pour rejoindre Istanbul. »