Beaux-Arts de Paris
Clément, 19 ans, en 1ère année. "Ici pour moi c'est le bonheur, le paradis même ! On a une liberté unique, qui peut être à double tranchant d'ailleurs : il ne faut pas se perdre... Ici tu peux être absent pendant un mois sans que personne ne te dise rien. C'est à toi de construire ton organisation. Moi je viens à l'atelier car l'ambiance y est très bonne. Dans un atelier, le prof est important bien-sûr mais les autres élèves le sont autant : on apprend beaucoup des autres, on s'entraide si besoin. Les Beaux-Arts, c'est une école très ouverte. Ils viennent d'ouvrir un atelier de danse, un atelier de banse-dessinée aussi. De loin on pourrait croire qu'on est perdus, qu'on se disperse, mais les choses se nourrissent entre elles : par exemple pour moi, quand je suis arrivé ici je ne faisais que du dessin et très vite je me suis mis à fabriquer des costumes. Je me suis inscrit à la danse et cela rejoint mon travail sur ces costumes. En fait ici, on n'oppose pas les choses comme dans d'autres écoles. Tout est connecté." Photo issue d'un reportage sur l'ecole nationale superieure des Beaux-Arts de Paris (ENSBA).