Au cours du déjeuner, Housam, le mari de Kaouthar rentre à la maison pour passer un peu de temps avec sa femme, boire un thé, et prier. « Mais je ne peux pas risquer d’être en retard pour le travail, parce que les patrons turcs sont impitoyables avec les Syriens. Si nous faisons la moindre erreur, ils savent que quelqu’un d’autre est prêt à nous remplacer, pour un salaire encore plus faible ». Housam Mehdin travaille dans l’industrie textile turque, comme la plupart des Syriens. « Le gouvernement fait des promesses à la télé sur le salaire minimum, mais quand l’inspection du travail vient, on nous dit de mentir au sujet de notre salaire ».