Partout à Istanbul, les petits enfants, qui ont parfois moins de cinq ans, accostent les passants avec les quelques mots de turc qu’ils connaissent, afin de leurs vendre des mouchoirs en papier ou des petites bouteilles d’eau. Ils travaillent ainsi jusqu’à la fin de la nuit, laissés tranquille par la police ou les services gouvernementaux. « Même si leurs parents ne sont pas très éduqués, les enfants se rendent compte que quelque chose n’est pas normal et veulent aller à l’école », indique Iman.