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Kaouthar et son mari ont six enfants, âgés de trois à seize ans. Le plus jeune, Gouffran, ne va pas encore à l’école, mais parle déjà couramment le turc. Les autres sont inscrits dans une école turque locale. Selon leur mère, l’apprentissage de la langue est la clé pour survivre en Turquie. « J’ai pris la décision d’envoyer tous mes enfants dans une école turque », dit leur mère, « parce que les Turcs apprécient quand vous parlez leur langue. Sinon, ils vont parler encore plus vite et ils vont se débarrasser de vous. Un Syrien a besoin de parler le turc afin de connaître ses droits, trouver son chemin et ne pas se faire arnaquer. Sans le turc, vous n’êtes rien ici. »
Publié dans : Réfugiés syriens à Istanbul : des existences en exil