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Ali Baqir, 23 ans, originaire d’Idlib (à gauche), a une formation de coiffeur mais n’a pas trouvé de travail dans sa branche en Turquie. Il travaille douze heures par jour dans un atelier de textile, payé seulement la moitié de ce que gagnent ses collègues turcs. « Tout ce que nous faisons c’est travailler, manger, dormir et recommencer le lendemain », dit-il. « Si nous ne nous en allons pas bientôt, nous allons mourir ici. » Ses deux frères, Ali (27 ans, en rouge sur la photo) et Sahir (21 ans), ont presque réussi à mettre de côté les 700 dollars nécessaires pour une place sur un canot en direction de l’une des îles grecques.
Publié dans : Réfugiés syriens à Istanbul : des existences en exil