Dans le quartier de Fatih, au centre d’Istanbul, une douzaine d’écoles syriennes ont ouvert jusqu’à présent. L’une d’elles est l’école de l’Association syrienne Nour. Ses élèves ont tous perdu au moins un parent dans le conflit en Syrie. « Pour savoir d’où ils viennent et comprendre ce qu’ils traversent, il faut voir les camps de réfugiés à la frontière avec la Syrie », précise le directeur de l’école, Hana Ibo, 38, de Damas. « Tous ces enfants portent la violence en eux et il faudra beaucoup de temps pour guérir cela. »